Lundi dernier, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a annoncé son intention de procéder à une enquête indépendante sur l'attentat d'Alger qui avait emporté la vie de 17 fonctionnaires de l'Organisation.
Le représentant permanent de l'Algérie à l'ONU n'a pas été consulté au sujet de cette commission. Cela signifie que les responsables de l'Organisation ont pris leur décision sans tenir compte de l'opinion de l'Algérie, écrit une agence nationale algérienne, citant les paroles de M. Belkhadem.
Selon le ministre, ce geste de M. Ban Ki-moon dénote un manque de respect pour les membres de l'ONU et la Charte de l'organisation.
L'Algérie condamne cette attitude, a souligné le ministre, ajoutant que son pays respectait tous ses engagements.
Le 11 décembre 2007, deux voitures piégées avaient explosé presque simultanément dans différents quartiers de la capitale algérienne, tuant 67 personnes.
Les terroristes visaient la Cour suprême d'Algérie et les bureaux des Nations unies. Perpétrées par des kamikazes, les attaques ont été revendiquées par la branche d'Al-Qaida au Maghreb.