Nucléaire iranien: Saïd Jalili cherche à persuader la Chine de s'opposer à de nouvelles sanctions

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TEHERAN, 17 janvier - RIA Novosti. Le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran Saïd Jalili est arrivé jeudi à Pékin pour persuader la Chine de s'opposer à l'adoption de nouvelles sanctions contre le programme nucléaire iranien par le Conseil de sécurité de l'ONU.

A Pékin, M.Jalili évoquera la prochaine rencontre des six médiateurs internationaux pour le problème nucléaire iranien (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie) programmée pour le 22 janvier à Berlin, en Allemagne, et consacrée au projet de nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur les sanctions contre l'Iran.

"Les pays qui ont exercé des pressions sur l'Iran et ont cherché à introduire des sanctions contre notre pays, ont échoué", a indiqué M.Jalili, chef de la délégation iranienne aux négociations sur le programme nucléaire de Téhéran, dans une interview à la télévision iranienne après son arrivée dans la capitale chinoise.

"Certains pays ont toujours essayé de transmettre le dossier nucléaire iranien au Conseil de sécurité de l'ONU sous des prétextes fallacieux. Mais leurs accusations se sont avérées fausses", a dit M.Jalili.

Début décembre 2007, le secrétariat du directeur du Renseignement national des États-Unis avait diffusé une version publique de neuf pages du rapport sur les intentions et les possibilités nucléaires de l'Iran. Présenté sous forme de document d'évaluation (National Intelligence Estimates), ce rapport constate que Téhéran a interrompu son programme militaire à l'automne 2003. En réponse, l'Iran a assuré n'avoir jamais cherché à créer l'arme nucléaire.

Vu le refus de Téhéran d'introduire un moratoire sur l'enrichissement d'uranium, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté les résolutions 1737 et 1747 prévoyant des sanctions contre les programmes nucléaire et balistique de l'Iran. Téhéran a refusé de se plier aux exigences formulées dans ces documents, les qualifiant de parfaitement "illégitimes".

Téhéran insiste sur le caractère pacifique de son programme nucléaire et refuse de décréter un moratoire sur l'enrichissement d'uranium, invoquant le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et les normes de l'AIEA.

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