"Nous comprenons que la diplomatie est inconcevable sans compromis et concessions. Néanmoins, les compromis ou concessions au nom d'un quelconque objectif ne doivent pas nuire aux intérêts nationaux. Tel ne sera pas le cas, car aucun Etat qui se respecte n'acceptera des relations interétatiques allant à l'encontre de ses propres intérêts nationaux et contredisant les postulats exposés dans la conception de la sécurité nationale du pays", a fait remarquer M. Bejouachvili.
Selon ce dernier, dans les deux jours à venir, le ministère géorgien des Affaires étrangères va préparer un document spécial exposant la vision de Tbilissi du développement ultérieur de ses relations avec Moscou.
"Mais en l'absence de démarches réciproques, rien ne sera possible. Nous estimons qu'on doit avant tout rétablir la parité dans les relations bilatérales, c'est-à-dire lever tous les obstacles, qu'il s'agisse de l'embargo ou des frontières qui doivent être ouvertes", a poursuivi le chef par intérim de la diplomatie géorgienne.
Cela dit, M. Bejouachvili a réaffirmé que les priorités de la Géorgie en politique extérieure, à savoir concernant son intégration dans les structures euratlantiques, restaient inchangées et que le pays poursuivrait sa progression vers l'adhésion à l'Union européenne (UE) et à l'Alliance de l'Atlantique Nord.
Auparavant, le jour de son investiture, le 20 janvier dernier, le président géorgien Mikhaïl Saakachvili a préconisé la normalisation des relations avec la Russie, à laquelle il tendait la main de l'amitié avec la ferme volonté d'entamer des relations avec Moscou sur des bases nouvelles".