Le coup d'envoi de l'élaboration du document devrait être donné lors du sommet Russie-Union européenne, qui se déroule actuellement à Khanty-Mansiisk (Sibérie occidentale).
"Nous souhaitons que l'accord donne une nouvelle impulsion au développement des relations économiques, fixe de nouvelles perspectives, renforce la prévisibilité, notamment pour les milieux d'affaires des deux pays en vue de la réalisation de projets conjoints", a fait savoir la ministre en marge du sommet.
Selon elle, cet accord posera une base pour le développement des relations russo-européennes.
"Grâce à l'accord-cadre, des projets concrets doivent se profiler. Nous prévoyons que le taux de croissance, ainsi que le chiffre d'affaires et les investissements, subissent une hausse", a-t-elle souligné, ajoutant les économies russe et européenne étaient complémentaires.
"Cette complémentarité n'est pas réduite aux livraisons d'hydrocarbures et à la réception en échange d'équipements destinés à moderniser notre économie. Il existe des perspectives et des projets conjoints dans le cadre desquels nous pouvons élaborer des chaînes de production", a-t-elle fait savoir précisant que cette tendance se développerait activement.
De l'avis de Mme Nabioullina, la Russie et l'Union européenne possèdent un vaste potentiel de coopération dans le domaine des innovations et des hautes technologies.
Néanmoins, la ministre russe du Développement économique s'est gardée de pronostiquer une intensification de la coopération économique et commerciale après la signature du nouvel accord Russie-UE.
"Les chiffres concrets ne pourront être évoqués qu'au terme des nouveaux projets", selon elle.
