"Nous n'arrivons pas à comprendre les voix exhortant à la politique "de dissuasion de la Russie", notamment par le biais de l'élargissement de l'OTAN et l'accroissement des potentiels militaires à nos frontières", a indiqué M. Grouchko, intervenant à l'ouverture de la Conférence annuelle d'examen des questions de sécurité de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) dans le palais viennois Hofburg.
La Russie respecte le droit des Etats "d'être ou de ne pas être" membres d'alliances militaires, a souligné le chef adjoint de la diplomatie russe. Pourtant, a-t-il dit, "la poursuite de la politique "des portes ouvertes" n'est rien d'autre qu'un signal selon lequel seule l'OTAN est capable de garantir une réelle sécurité".
"Cette politique remet objectivement en question la vocation d'autres instruments, tels que l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et le Traité sur les forces conventionnelles en Europe (FCE)", a poursuivi le chef de la délégation russe à la conférence de Vienne.
"Une telle politique affaiblit la sécurité européenne et risque de créer de nouvelles fractures", a averti M. Grouchko.