UE: la diaspora russe pointe la couverture du conflit osséto-géorgien par les médias européens

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Les communautés russes dans les pays membres de l'Union européenne sont préoccupées par la présentation tendancieuse des événements en Ossétie du Sud dans les médias occidentaux.
VIENNE, 13 août - RIA Novosti. Les communautés russes dans les pays membres de l'Union européenne sont préoccupées par la présentation tendancieuse des événements en Ossétie du Sud dans les médias occidentaux.

"Nous, représentants des 10 millions de Russes vivant dans les pays de l'UE, sommes profondément étonnés et préoccupés par la tendance de certains médias européens à couvrir de manière subjective et partiale les événements en Ossétie du Sud", indique la lettre ouverte adressée aux responsables de l'Union européenne et du Parlement européen par les présidents des conseils de coordination des amicales russes dans les pays membres de l'UE.

Les publications de la presse européenne amènent le public à déduire qu'il s'agit d'une agression perpétrée par la Russie contre l'Etat géorgien souverain.

"Cela étant, on omet de dire que c'est la Géorgie qui a pris l'initiative d'employer la force armée pour régler un conflit politique, ce qui est foncièrement contraire aux normes du droit international, et que la Russie n'a fait qu'adopter des mesures de rétorsion - d'ailleurs parfaitement adéquates - pour protéger la population sud-ossète contre le génocide et les soldats de la paix déployés en Ossétie du Sud conformément à des traités internationaux, contre l'extermination", lit-on dans la lettre.

"Nous sommes également préoccupés et étonnés par le fait que le président géorgien fasse ses déclarations sur fond de drapeau de l'Union européenne", poursuit le document. Comme la Géorgie n'est pas membre de cette organisation, cela ne signifie qu'une chose: l'Union européenne approuve les dirigeants géorgiens et les encourage à mener des opérations armées contre leur propre peuple, souligne la lettre.

"Citoyens et habitants de l'Union européenne, nous ne voulons pas partager la responsabilité du déclenchement des hostilités ni des actes de génocide, et protestons contre la tendance du leader géorgien à utiliser le drapeau de l'UE pour couvrir et justifier moralement ses crimes", conclut le document.

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