"Notre intervention est nécessaire, un suivi permanent de la situation doit être assuré et il faut faire preuve d'activité", a annoncé Luc van den Brande, ouvrant une discussion à l'APCE sur les rapports Géorgie-Russie.
La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Cette décision a suscité une sévère critique à Strasbourg. Certains parlementaires radicaux ont exigé d'exclure la Russie du Conseil de l'Europe.
M.Brande a noté que l'APCE devait entreprendre des efforts pour renouer le dialogue entre la Russie et la Géorgie, qualifiant les événements du mois d'août de "tragédie humaine" et a ajouté qu'il y avait eu "des éléments avant-coureurs avant le 8 août", sans préciser de quoi il s'agissait.
Le rapporteur a exprimé son inquiétude face au "manque d'autocritique des parties". Il est selon lui, "impératif d'organiser une enquête internationale sur les événements".
Luc van den Brande a déclaré à la tribune de l'Assemblée "que la reconnaissance unilatérale de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie était inadmissible, car elle entrait en contradiction avec le droit international". M. van den Brande a appelé les parties en conflit à respecter le plan Medvedev-Sarkozy sur le règlement du conflit osséto-géorgien et a exigé le retrait des troupes russes sur les positions antérieures au conflit.