La Suède demande à Moscou et à Tbilissi de respecter les droits des réfugiés

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La Suède, qui assure la présidence tournante du Conseil de l'Europe, demande à la Russie et à la Géorgie de respecter les droits des réfugiés et d'appliquer le "plan humanitaire" de Thomas Hammarberg, commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe, a déclaré à RIA Novosti le secrétaire d'Etat suédois aux Affaires étrangères Frank Belfrage.
STRASBOURG, 30 septembre - RIA Novosti. La Suède, qui assure la présidence tournante du Conseil de l'Europe, demande à la Russie et à la Géorgie de respecter les droits des réfugiés et d'appliquer le "plan humanitaire" de Thomas Hammarberg, commissaire aux Droits de l'homme du Conseil de l'Europe, a déclaré à RIA Novosti le secrétaire d'Etat suédois aux Affaires étrangères Frank Belfrage.

"Il est très important que les parties suivent les recommandations du commissaire, surtout celles qui se rapportent au retour des réfugiés et des personnes déplacées, ainsi qu'à leurs droits", a-t-il affirmé.

Lors de la crise osséto-géorgienne en août dernier, M. Hammarberg a présenté un plan en six points à toutes les parties au conflit et les a invitées à faire valoir les droits des réfugiés et à garantir leur sécurité.

M. Belfrage a souligné qu'en adhérant au Conseil de l'Europe, "la Russie et la Géorgie avaient contracté une série d'engagements" et qu'elles "devaient les remplir".

Commentant la reconnaissance de la souveraineté politique de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par la Russie, le secrétaire d'Etat a rappelé que le Conseil de l'Europe "avait condamné cette décision".

"Cette démarche entrave la règlement pacifique du conflit et constitue une violation de l'intégrité territoriale de la Géorgie", a-t-il conclu.

Le 26 août dernier, la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Ce geste a fait suite à l'intervention des troupes géorgiennes sur le territoire sud-ossète le 8 août et à l'opération russe visant à contraindre Tbilissi à la paix. La Géorgie projetait également de lancer une agression d'envergure contre l'Abkhazie. La décision de Moscou de reconnaître la souveraineté de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie a rencontré une critique violente à Strasbourg.

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