Jeudi, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté une résolution dans laquelle elle a demandé à la Russie d'annuler la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
L'APCE a rejeté dans le même temps la résolution d'un député chypriote, aux termes de laquelle, la Russie, si elle refusait de revenir sur cette reconnaissance, pourrait être privée du droit de vote à la prochaine session de l'Assemblée en janvier.
"A la récente session la délégation russe a pu surmonter deux problèmes: préserver ses compétences et épurer les documents finals des dispositions hostiles à son égard", a expliqué le sénateur dans un entretien vendredi avec RIA Novosti.
Selon lui, l'initiative de priver la délégation russe de ses compétences provenait essentiellement des représentants de l'ancien bloc soviétique. Fait significatif, si on trouvait, au bas de cette initiative, plus d'une vingtaine de signatures, seulement 20 personnes l'ont approuvée.
"La source des revendications à priori non réalisables, du genre révocation de la reconnaissance de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, reste la même", a déclaré M. Marguelov. Ce sont les Est-européens qui veulent toujours faire parler d'eux et qui "s'obstinent à considérer la Russie comme un agresseur". D'après le sénateur, tout débat avec ces personnes est stérile.
"Un débat est possible lorsqu'on s'écoute réciproquement. Mais ces personnes exécutent les directives de leurs ministres des Affaires étrangères", a constaté le sénateur.
Selon le sénateur, la situation qui s'est créée nous montre un tableau général des rapports de la Russie avec une Europe divisée en vieille et nouvelle. "On dirait que tout ce que les grands pays européens trouvent indécent d'évoquer quelque temps après les événements du Caucase est confié aux représentants de la Nouvelle Europe à l'APCE", a-t-il ajouté.