"Les traits et les manoeuvres d'une entente en coulisse filtrent dans la politique d'une série de pays et d'alliances militaires, ce que nous avons bien ressenti au cours des récents évènements dans le Caucase", a fait savoir M.Kossatchev, avant d'ouvrir la table ronde intitulée "Accords de Munich: évaluations et leçons" qui se tient vendredi à Moscou.
Certains historiens considèrent la signature des Accords de Munich, le 30 septembre 1938, comme la date du début de la seconde guerre mondiale. Ce document entériné par l'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie, a laissé les mains libres au régime d'Hitler qui en a profité pour annexer une partie du territoire de l'ancienne Tchécoslovaquie.
D'après M Kossatchev, des discussions sur les thèmes historiques dans les pays occidentaux montrent que certaines forces "tentent de nous imposer une conception, selon laquelle l'histoire n'a pas besoin d'être étudiée; il ne nous reste qu'à croire la théorie proposée, à laquelle nous devons tout simplement faire correspondre les faits historiques", a-t-il relevé.
"(...) Cette manière d'aborder les choses est la plus pratique pour diviser les Etats en démocraties et en dictatures, en agresseur et en victimes, en coupables et en innocents", a-t-il conclu.
