Le Forum de Coopération économique pour l'Asie-Pacifique regroupe l'Australie, Brunei, le Canada, le Chili, la Chine, Hong Kong, l'Indonésie, le Japon, la Corée du Sud, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Philippines, Singapour, Taiwan, la Thaïlande, les Etats-Unis, le Pérou, la Russie et le Vietnam. Ces pays produisent plus de 60% du PIB mondial et comptent pour 47% des échanges mondiaux.
"Sur fond de stagnation dans les économies traditionnellement stables (et même de menace de récession dans certains pays développés), la possibilité de maintenir des taux de croissance soutenus, la haute capacité d'investissement des marchés des pays membres de l'APEC, le potentiel technologique et humain élevé de ces pays permettent d'espérer que cette région sera cette locomotive qui, à terme, garantira un développement soutenu pour l'ensemble de l'économie mondiale", est-il dit dans l'article. Selon le chef de l'Etat, de nombreux pays de l'APEC se retrouveront au nombre des leaders dans la "période d'après-crise" et gagneront de nouvelles positions sur les marchés clés.
Dmitri Medvedev cite parmi les sujets prioritaires du sommet la minimisation des conséquences de la crise financière mondiale et le renforcement de la sécurité énergétique et alimentaire.
"Figurant parmi les plus gros fournisseurs de pétrole et de gaz dans le monde, la Russie contribuera à la mise en place d'un tel système d'approvisionnement énergétique en Asie-Pacifique qui permette aux consommateurs d'hydrocarbures de diversifier la géographie de leurs importations, de garantir des fournitures fiables et sans à-coups. Nous sommes incontestablement intéressés par des prix stables et prévisibles des hydrocarbures qui résultent du rapport effectif demande-offre", précise le président russe.
