"Nous chargeons les ministres et les hauts fonctionnaires de l'APEC d'accélérer l'application des mesures inscrites dans l'agenda de l'intégration économique régionale, y compris relatives à la possible création à long terme d'une zone de libre-échange Asie-Pacifique", lit-on dans une déclaration conjointe sur l'économie mondiale adoptée par les dirigeants de l'APEC.
Les leaders de l'APEC ont également appelé le Fonds monétaire international (FMI) à coopérer avec d'autres institutions financières pour élaborer des mesures pratiques visant à prévenir les crises.
"La crise actuelle ne fléchira pas notre détermination à répondre aux défis importants qui pèsent sur la région, y compris les changements climatiques, la sécurité énergétique, la lutte contre la famine, les maladies et le terrorisme", précise le document.
Les pays membres de l'APEC se sont par ailleurs engagés à ne pas créer de nouvelles barrières commerciales.
"Il existe un risque que le ralentissement de la croissance mondiale puisse entraîner l'adoption de mesures protectionnistes qui ne pourraient qu'aggraver la situation économique actuelle. Dans cette optique, nous appuyons la déclaration de Washington, et nous nous abstiendrons dans les douze prochains mois de créer de nouvelles barrières pour l'investissement ou le commerce des biens et services, d'introduire de nouvelles restrictions sur les exportations ou de recourir à des mesures incompatibles avec les règles de l'OMC, notamment visant à stimuler les exportations", souligne la déclaration.
Les parties ont enfin exprimé leur volonté d'"achever de façon équilibrée les négociations commerciales au sein de l'OMC menées dans le cadre du cycle de Doha".
La gestion de la crise financière mondiale et de ses conséquences figure parmi les priorités du sommet de l'Organisation de coopération économique Asie-Pacifique (APEC) qui s'est réuni samedi et dimanche à Lima. Les pays membres de l'APEC fournissent 55% du PIB mondial.
