La Russie est incapable de se faire à la disparition de l'URSS (diplomatie géorgienne)

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La Russie ne peut toujours pas se faire à l'idée qu'il n'y a plus d'URSS, a déclaré mercredi la ministre géorgienne des Affaires étrangères, Eka Tkechelachvili, lors d'une conférence de presse à l'Institut international d'études stratégiques de Londres (IISS), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.
LONDRES, 26 novembre - RIA Novosti. La Russie ne peut toujours pas se faire à l'idée qu'il n'y a plus d'URSS, a déclaré mercredi la ministre géorgienne des Affaires étrangères, Eka Tkechelachvili, lors d'une conférence de presse à l'Institut international d'études stratégiques de Londres (IISS), rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

"La Russie n'arrive toujours pas à comprendre que l'Union Soviétique n'existe plus, et que nos pays sont indépendants", a indiqué Mme Tkechelachvili.

La chef de la diplomatie géorgienne a dit qu'elle ne croyait pas du tout que les relations entre la Russie et les autres ex-républiques soviétiques doivent être mauvaises, mais elle a appelé Moscou à respecter le droit d'autres pays à l'autodétermination.

Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette province indépendantiste. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure pour contraindre la Géorgie à la paix et a reconnu le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. La Géorgie affirme qu'elle a été "victime d'une provocation russe".

Mme Tkechelachvili a prétendu que la Russie ne respectait pas à 100% le plan Medvedev-Sarkozy, car les troupes russes ne s'étaient pas retirées sur leurs positions d'avant le conflit en Ossétie du Sud.

La ministre géorgienne a exprimé la certitude que la Russie continuerait d'attenter à l'indépendance de la Géorgie.

"Je ne pense pas que les politiques russes renoncent à leurs ambitions", a-t-elle noté.

Et d'ajouter que la complaisance envers le comportement de la Russie de la part d'autres Etats pourrait nuire aux pays de l'ex-URSS, mais affecter aussi le bien-être de l'Europe.

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