Ossétie du Sud: liquidation des suites de l'agression géorgienne au menu des entretiens de Hammarberg à Moscou (MID)

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Lors de sa visite de travail à Moscou (18-20 janvier), le Commissaire européen aux Droits de l'Homme, Thomas Hammarberg, discutera des mesures à adopter pour liquider les conséquences humanitaires de l'agression militaire géorgienne en Ossétie du Sud.
MOSCOU, 18 janvier - RIA Novosti. Lors de sa visite de travail à Moscou (18-20 janvier), le Commissaire européen aux Droits de l'Homme, Thomas Hammarberg, discutera des mesures à adopter pour liquider les conséquences humanitaires de l'agression militaire géorgienne en Ossétie du Sud, rapporte dimanche, dans un communique, la diplomatie russe.

"Il s'agira de l'ensemble des questions relatives à la coopération entre la Russie et le Conseil de l'Europe en matière de droits de l'homme et dans la sphère humanitaire, notamment de la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien et des mesures à adopter pour liquider les graves conséquences humanitaires de l'agression militaire géorgienne en Ossétie du Sud", lit-on dans le document du Département de l'Information et de la Presse du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Selon le MID, M.Hammarberg rencontrera le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le président du Comité pour les Affaires internationales de la Douma (Chambre basse du parlement russe) Konstantin Kossatchev, le procureur général de ma Fédération de Russie Iouri Tchaïka et le délégué aux droits de l'homme de Russie Vladimir Loukine.

L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, deux régions géorgiennes limitrophes de la Russie, avaient proclamé unilatéralement leur indépendance au lendemain de la chute de l'URSS au début des années 1990 et l'ont défendue lors de conflits armés contre les forces géorgiennes.

La reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie était la seule mesure susceptible d'assurer leur sécurité et la survie de leurs peuples, compte tenu de l'attitude chauvine des dirigeants géorgiens, à commencer par le leader géorgien M.Gamsakhourdia qui en 1991, sous le slogan "la Géorgie aux géorgiens" avait exigé de déporter les Ossètes en Russie, d'abolir le statut autonome de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et avait entamé une guerre contre eux. A l'époque, la guerre avait pu être arrêtée au prix de vies humaines, des mécanismes de paix et de négociations approuvés par l'ONU et l'OSCE avaient été instaurés.

Pourtant, les dirigeants géorgiens ont mené systématiquement une politique visant à saper ces mécanismes, par de constantes provocations, "écrasant" en fin de comptes le processus pacifique, en lançant une nouvelle guerre sanguinaire dans la nuit du 8 août.

Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Tbilissi affirme avoir été "victime d'une provocation russe".

En réponse, Tbilissi a rompu les relations diplomatique avec Moscou, en proclamant l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud des territoires occupés.

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