"La signature de cet accord à Moscou n'ajoute rien de nouveau, du point du vue militaire et politique, à la situation qui existait bien avant que Washington ne décide de déployer des éléments du bouclier antimissile chez nos voisins. Notre décision ne constitue en aucune manière une réponse à ces actes", a souligné le ministre biélorusse.
Selon lui, des procédures d'interaction entre les DCA biélorusse et russes existent depuis des années, les pays procédant à un échange actif d'informations.
Selon M. Martynov, les spéculations selon lesquelles Moscou aurait imposé cette décision à Minsk et affirmant que la Biélorussie aurait cédé une partie de sa souveraineté sont absolument infondées. "Il n'en est rien. L'accord sur la création d'une DCA unique par la Biélorussie et la Russie n'est que la constatation juridique d'un statu quo qui existe depuis des années", a expliqué le ministre biélorusse.