Transcaucasie: l'OSCE doit avoir une mission en Géorgie, une autre en Ossétie du Sud (MID)

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Les réalités transcaucasiennes impliquent la création par l'OSCE de deux missions indépendantes en Géorgie et Ossétie du Sud,
MOSCOU, 9 février - RIA Novosti. Les réalités transcaucasiennes impliquent la création par l'OSCE de deux missions indépendantes en Géorgie et Ossétie du Sud, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères (MID) à l'issue d'une rencontre lundi entre le vice-ministre russe Grigori Karassine et le représentant du président en exercice de l'OSCE, Charalampos Christopoulos.

Après le conflit d'août 2008, lorsque la Géorgie a attaqué Tskhinvali, la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Le mandat de la mission géorgienne de l'OSCE qui englobait l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud a expiré le 1er janvier 2009. Tbilissi insiste sur la reprise du mandat dans son ancien format, Moscou préconise un nouveau mandat.

MM.Karassine et Christopoulos ont examiné lundi à Moscou les futures activités de l'Organisation sur le terrain en Géorgie et Ossétie du Sud et les prochaines discussions à Genève sur la sécurité en Europe.

La Russie a mis l'accent "sur la nécessité de tenir dûment compte des nouvelles réalités juridiques en Transcaucasie", "ce qui implique la création de deux missions indépendantes de l'OSCE en Géorgie et Ossétie du Sud", lit-on dans le communiqué du MID.

Dans la nuit du 8 août 2008 l'armée géorgienne a attaqué l'Ossétie du Sud, détruisant une partie de sa capitale Tskhinvali. Protégeant la population civile sud-ossète, en large partie des citoyens russes, la Russie a introduit des troupes dans la région et en a évincé l'armée géorgienne au bout de cinq jours d'hostilités.

Selon les autorités sud-ossètes, l'attaque de l'armée géorgienne a fait plus de 1.500 morts mais le Comité d'enquête du Parquet russe a pu confirmer des preuves à l'appui, la mort de 162 habitants sud-ossètes et de 48 militaires russes, dont 10 du contingent de paix. Fin août 2008, la Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. En réponse, Tbilissi a rompu ses relations diplomatiques avec Moscou, proclamant deux républiques transcaucasiennes de territoires occupés.

Les pays d'Occident, dont des membres de l'OTAN, ont critiqué la Russie en l'accusant de recours disproportionné à la force. Quelques mois après, plusieurs politiques européens ont en fait reconnu que la Géorgie était également responsable de la crise dans la région. Terry Davis, secrétaire général du Conseil de l'Europe, a notamment déclaré que la Russie et la Géorgie étaient responsables dans une mesure égale de la guerre et de ses conséquences humanitaires.

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