"La Russie est successeur en droit de l'URSS. La Russie s'est chargée de l'ensemble des dettes des républiques soviétiques mais, en échange, a reçu les biens soviétiques à l'étranger. Tous étaient d'accord, sauf l'Ukraine. Nous estimons que cette position de Kiev nous cause un préjudice politique et économique direct", a-t-il indiqué.
Selon M. Kojine, suite à la position de l'Ukraine des problèmes naissent avec le réenregistrement des biens ex-soviétiques.
"Il s'avère que, dans certains pays, notamment au Japon et en Europe, des édifices appartiennent toujours à un pays qui n'existe plus, à savoir l'Union soviétique", a rappelé l'intendant du Kremlin.
Le règlement de ce problème avec l'Ukraine est au point mort, a-t-il ajouté. "Des négociations se poursuivent, notre position est nette et logique et nous ne jugeons pas nécessaires de céder", a affirmé M. Kojine.
A une époque, l'Ukraine a proposé des compromis mais aujourd'hui les choses ne bougent pas, a-t-il ajouté.