L'ABM en Europe exclusivement orienté contre la menace iranienne (H.Clinton)

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La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a réitéré mardi que le projet de déploiement du bouclier antimissile (ABM) américain en Europe, qui suscite l'hostilité de Moscou, était exclusivement destiné à contenir la menace iranienne.
TEL AVIV, 3 mars - RIA Novosti. La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a réitéré mardi que le projet de déploiement du bouclier antimissile (ABM) américain en Europe, qui suscite l'hostilité de Moscou, était exclusivement destiné à contenir la menace iranienne.

Selon elle, l'administration américaine compte faire tout son possible pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire.

"Concernant l'ABM en Europe, nous avons toujours affirmé qu'il visait à intercepter des missiles susceptibles d'être tirés depuis l'Iran. Telle était notre position par le passé, et elle reste inchangée", a déclaré Mme Clinton, actuellement en visite en Israël.

La chef de la diplomatie américaine n'a pas commenté les affirmations du New York Times selon lesquelles Washington serait prêt à renoncer au projet ABM en échange d'une aide russe pour résoudre le problème nucléaire iranien.

"Nous l'avons expliqué par le passé à la partie russe, et nous continuons à considérer que nous devons impérativement adopter toutes les mesures nécessaires pour nous protéger à l'avenir, ainsi que nos amis et alliés, contre une éventuelle agression de l'Iran", a-t-elle poursuivi lors d'une conférence de presse.

Mme Clinton a qualifié sa rencontre avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans les couloirs de la conférence de Charm el-Cheikh de "coup d'envoi de la coopération entre la nouvelle administration et la Russie".

"Notre ordre du jour est très large", a-t-elle assuré.

Washington envisage de déployer en Europe de l'Est des éléments de son bouclier antimissile pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Il compte ainsi installer un radar en République tchèque et dix missiles intercepteurs en Pologne. Moscou, se sentant menacé, a exprimé à plusieurs reprises son hostilité envers ce projet malgré les tentatives américaines visant à rassurer la Russie. Le président russe Dmitri Medvedev n'a pas exclu le déploiement de missiles Iskander à Kaliningrad, aux frontières de la Pologne.

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