Nucléaire: Russie, Inde et Chine lorgnent sur les réacteurs à neutrons rapides

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La Russie, l'Inde et la Chine envisagent de passer à l'utilisation des réacteurs nucléaires à neutrons rapides, dans le cadre du développement de nouvelles technologies, a annoncé lundi à Pékin le directeur du département pour la sécurité nucléaire et radiative de groupe nucléaire public russe (Rosatom) Alexandre Agapov.
PEKIN, 20 avril - RIA Novosti. La Russie, l'Inde et la Chine envisagent de passer à l'utilisation des réacteurs nucléaires à neutrons rapides, dans le cadre du développement de nouvelles technologies, a annoncé lundi à Pékin le directeur du département pour la sécurité nucléaire et radiative de groupe nucléaire public russe (Rosatom) Alexandre Agapov.

La Russie compte "passer progressivement aux nouvelles technologies basées sur les réacteurs à neutrons rapides à cycle fermé de combustible à partir de 2020", a indiqué M.Agapov à l'issue d'une conférence de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

La Russie juge nécessaire de participer aux projets internationaux comme le projet de l'AIEA baptisé INPRO (réacteurs nucléaires et cycles du combustible nucléaire innovants), Génération-4 et ITER (réacteur expérimental à fusion thermonucléaire), a déclaré M.Agapov.

La Chine compte construire des sites nucléaires d'une puissance totale de plus de 40 GW avant 2020, notamment grâce à ses propres technologies, a pour sa part indiqué le chef de l'administration énergétique chinoise. "Nous allons accélérer la création de réacteurs à neutrons rapides et créer une usine de recyclage du combustible nucléaire", a indiqué le représentant chinois.

Pékin coopère avec la Russie dans l'élaboration de son programme de réacteurs à neutrons rapides. Les spécialistes russes aident notamment les Chinois à ériger le réacteur expérimental CEFR dont la mise en service est programmée pour 2010. La Chine réalise également un programme de construction de réacteurs de type occidental AP-100 et de réacteurs à gaz à très haute température.

L'Inde préfère les réacteurs de petite et moyenne puissance. Elle "attache une importance particulière au projet INPRO", a déclaré le chef de la Commission indienne pour l'énergie atomique Anil Kakokdar.

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