"Il n'existe tout simplement pas d'alternative au rétablissement des relations russo-géorgiennes. Ni la Russie ni la Géorgie ne pourront promouvoir une stabilité durable dans la région sans engager un dialogue direct. Je suis persuadé qu'un dialogue de ce genre aura nécessairement lieu à l'avenir", a-t-il affirmé.
Leader du parti Notre Géorgie - Démocrates libres, M. Alassania s'est déclaré convaincu de voir les relations russo-géorgiennes prendre un cours normal à l'avenir.
Selon M. Alassania, considéré comme l'un des candidats potentiels à la présidentielle géorgienne après le départ de Mikhaïl Saakachvili, l'adhésion de Tbilissi aux structures euro-atlantiques ne doit pas inquiéter Moscou. Cette démarche, estime-t-il, aidera à faire de la Géorgie un Etat stable.
Interrogé sur la question de savoir quand cette adhésion aura lieu, M. Alassania a déclaré que cela dépendait en premier lieu de l'Alliance elle-même.