"Le premier anniversaire de leur conflit entre la Géorgie et la Russie, pays membres du Conseil de l'Europe, est marqué par des propos polémiques et des tensions - tout comme au début des affrontements, il y a un an. Alors que les blessures sont encore vives, les deux pays devraient se rappeler les pertes humaines et les ravages causés par la guerre, et prendre conscience que toute reprise des hostilités ne pourra que coûter de nouvelles vies et entraîner de nouvelles destructions", a déclaré M.Davis avant d'indiquer que "certains responsables politiques géorgiens et russes persistent à s�invectiver et à s�accuser mutuellement d�avoir déclenché le conflit".
Ils devraient plutôt "se souvenir des morts, sans oublier les vivants", a souligné le secrétaire général.
"J�entends par là les milliers de personnes qui ont été contraintes de quitter leur foyer et n�ont pas encore pu rentrer chez elles. Le fait que des milliers d�autres personnes déplacées lors des précédents conflits dans le Caucase n�ont pas encore regagné leur domicile n�excuse pas l�incapacité de la communauté internationale à faire du droit au retour une réalité pour ces nouvelles victimes", a conclu M.Davis.