Nucléaire: Moscou appelle l'Iran à accepter le projet de l'AIEA

© RIA Novosti / Accéder à la base multimédiaAndreï Nesterenko
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Proposé par l'AIEA, le plan d'expédition de l'uranium iranien faiblement enrichi à l'étranger pourrait constituer la première mesure susceptible de rétablir la confiance envers le caractère pacifique du programme nucléaire iranien.

Proposé par l'AIEA, le plan d'expédition de l'uranium iranien faiblement enrichi à l'étranger pourrait constituer la première mesure susceptible de rétablir la confiance envers le caractère pacifique du programme nucléaire iranien, a déclaré mardi Andreï Nesterenko, porte-parole de la diplomatie russe.

"Nous estimons que le projet d'expédition de l'uranium iranien faiblement enrichi à l'étranger pour son enrichissement supplémentaire et sa transformation ultérieure en combustible pour le réacteur de recherche iranien proposé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pourrait constituer la première mesure concrète vers le rétablissement de la confiance de la communauté internationale envers le caractère exclusivement pacifique du programme nucléaire iranien et pourrait créer une atmosphère de confiance, propice au début d'un dialogue", a indiqué M.Nesterenko devant les journalistes à Moscou.

Et de rappeler que Téhéran n'a toujours donné aucune réponse officielle à ce projet.

Selon le diplomate, la Russie poursuit ses efforts, tant au niveau bilatéral que dans le cadre des les Six médiateurs pour le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne), afin de persuader Téhéran de ne pas rater cette chance unique en son genre pour amorcer un dialogue.

Les Six qui négocient avec l'Iran avaient demandé en octobre dernier à Téhéran de livrer d'un coup 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi, représentant quelque 70% du stock iranien, qui aurait ensuite été enrichi à 20% en Russie et transformé en combustible en France.

L'Iran a rejeté cette proposition, présentée comme une mesure de rétablissement de la confiance de la communauté internationale envers la République islamique qui est soupçonnée, malgré ses dénégations répétées, de vouloir enrichir son uranium à des fins militaires.

Le rejet iranien de ladite proposition, venant après la révélation en septembre de la construction d'une deuxième usine d'enrichissement d'uranium par Téhéran, a entraîné la condamnation de l'Iran par l'AIEA, et un appel des Occidentaux à l'adoption de nouvelles sanctions internationales contre l'Iran.

L'Iran a alors réagi en annonçant la construction de dix nouvelles usines d'enrichissement d'uranium, un geste ressenti comme une provocation par la communauté occidentale.

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