Intervenant mardi au forum bancaire des pays d'Europe centrale et orientale à Vienne, le président tchèque Vaclav Klaus a estimé que son pays ne devait pas se presser d'intégrer la zone euro.
"Ce n'est pas un problème d'aujourd'hui ou de demain", a-t-il déclaré plus tard au correspondant de RIA Novosti.
Ce n'est guère une nécessité urgente, a ajouté le chef de l'Etat tchèque.
Et d'expliquer que l'entrée dans la zone euro ne donnerait à son pays aucun avantage dans la situation présente.
Vaclav Klaus est considéré comme le principal "eurosceptique" du Vieux Monde. A lui seul, il avait réussi à bloquer pendant un bon moment l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne sur une réforme de l'Union européenne (UE).
Le président tchèque n'a signé le traité de Lisbonne que le 3 novembre 2009, quelques heures après que la Cour constitutionnelle tchèque avait jugé le traité conforme à la loi fondamentale du pays. Vaclav Klaus était le dernier des dirigeants des 27 Etats membres de l'UE à ne pas avoir encore signé ce document.
Il avait différé sa signature en demandant une dérogation à la Charte des droits fondamentaux, figurant en annexe au traité. Cette dérogation, finalement obtenue le 30 octobre 2009 à l'issue du Conseil européen à Bruxelles, devrait empêcher, selon Vaclav Klaus, toute restitution des biens des Allemands des Sudètes confisqués après la Seconde guerre mondiale.
Finalement, le traité de Lisbonne est entré en vigueur le 1 décembre 2009.
Entrée tchèque dans la zone euro: pas péril en la demeure (Klaus)
14:32 19.01.2010 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti . Dmitri AstakhovPrésident tchèque Vaclav Klaus
© RIA Novosti . Dmitri Astakhov
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Intervenant au forum bancaire des pays d'Europe centrale et orientale à Vienne, le président tchèque Vaclav Klaus a estimé que son pays ne devait pas se presser d'intégrer la zone euro.