Mutinerie de militaires en Guinée-Bissau: Moscou suit la situation de près

© RIA Novosti . Y. Leviant / Accéder à la base multimédiaLe Ministère des Affaires étrangères russe
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Moscou suit de près la situation en Guinée-Bissau où les militaires ont perpétré une série d'actes anticonstitutionnels, arrêtant notamment jeudi le premier ministre du pays, Carlos Gomes Junior, lit-on vendredi sur le site officiel de la diplomatie russe.

Moscou suit de près la situation en Guinée-Bissau où les militaires ont perpétré une série d'actes anticonstitutionnels, arrêtant notamment jeudi le premier ministre du pays, Carlos Gomes Junior, lit-on vendredi sur le site officiel de la diplomatie russe.

La Russie suit de près la situation dans ce pays et notre diplomatie espère que "l'ordre constitutionnel sera respecté", stipule le communiqué.

Jeudi les militaires mutinés de cette république ouest-africaine ont détenu pendant quelques heures le chef du gouvernement bissau-guinéen Carlos Gomes Junior et destitué le chef d'état major du pays. Cependant les autorités locales ont vite pris le contrôle de la situation et fait libérer M.Gomes Junior.

Le président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha a annoncé, après s'être entretenu avec les militaires, qu'il utiliserait toute son influence pour résoudre par la voie pacifique les problèmes qui préoccupent les soldats.

"La situation dans la capitale reste toujours tendue", a indiqué le ministère russe.

Les médias évaluent les événements qui se sont déroulés à Bissau comme une tentative de coup d'Etat. Dans son interview à une chaîne publique, le chef d'état major par intérim Antonio Njai avait déclaré peu après l'arrestation du premier ministre que ce dernier "serait tué si les manifestants ne quittaient pas les rues" et a promis que M.Gomes Junior et l'ancien chef d'état major l'amiral Zamora Induta "répondraient de leurs crimes devant la justice".

Ce n'est pas la première fois que la Guinée-Bissau connaît de tels troubles: en mars 2009 le président de l'époque, Joao Bernardo Vieira, avait été tué par des militaires dans les affrontements armés consécutifs à l'assassinat du chef d'état-major de l'armée Tagme Na Waie.

En juin 2009 les autorités actuelles du pays avaient annoncé avoir déjoué une tentative de coup d'Etat commise par l'ancien chef du gouvernement et l'ancien ministre de la Défense. Un mois plus tard Malam Bacai Sanha a été élu à la tête de ce pays africain.

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