Climat: le capitalisme responsable du réchauffement (Chavez)

© RIA Novosti . Aleksey Nikolsky / Accéder à la base multimédiaLe président vénézuélien Hugo Chavez
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Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui assiste au sommet climatique en Bolivie, a accusé jeudi le capitalisme d'être responsable du réchauffement global, ont rapporté des médias latino-américains.

Le président vénézuélien Hugo Chavez, qui assiste au sommet climatique en Bolivie, a accusé jeudi le capitalisme d'être responsable du réchauffement global, ont rapporté des médias latino-américains.

"Si nous voulons changer le climat il faut changer le système car le capitalisme est une menace pour la planète", a indique M.Chavez à sa décente d'avion.

La conférence des Peuples sur le climat et les droits de la Terre qui se tient à Tiquipaya en Bolivie réunit 20.000 délégués de 136 pays du monde.

Selon le président vénézuélien, "le capitalisme est un modèle de développement destructeur qui nous a mis au bord d'un gouffre", perturbant l'"équilibre planétaire" et la "l'existence du genre humain".

Le sommet de Bolivie s'inscrit dans la "lutte pour la Terre" après "le grand échec" de la conférence de Copenhague, a ajouté le président vénézuélien, échec qui s'explique selon lui "en premier lieu par les intentions impériales du gouvernement des Etats-Unis".

A la fin de 2009 le président bolivien Evo Morales a proposé de convoquer une conférence sur le climat qui pourrait servir d'alternative au sommet de l'ONU de Copenhague.

La conférence de Copenhague, qui s'est tenue en décembre 2009 sous l'égide de l'ONU, a débouché sur un accord a minima signé par moins de 30 pays sur les 192 présents.

L'accord de Copenhague fixe comme objectif de limiter à deux degrés la hausse moyenne de la température de la planète mais reste très évasif sur les moyens d'y parvenir, ne donnant aucun objectif chiffré à court terme (2020) ou moyen terme (2050).

Ce document a été très vivement critiqué par des pays latino-américains tels que Cuba, la Bolivie, le Venezuela et le Nicaragua, qui ont déclaré que leur avis n'avait pas été pris en compte lors de l'élaboration de l'accord.

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