Dialogue de paix palestino-israélien: départ du deuxième round

© RIA Novosti Alexei Nikolsky / Accéder à la base multimédiaLe premier ministre israélien Benjamin Netanyahu
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Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de la l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se retrouvent à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour entamer le deuxième round du dialogue de paix direct relancé le 2 septembre dernier à Washington.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de la l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas se retrouvent mardi à Charm el-Cheikh, en Egypte, pour entamer le deuxième round du dialogue de paix direct relancé le 2 septembre dernier à Washington.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et l'envoyé spécial des Etats-Unis au Proche-Orient George Mitchell prendront également part aux négociations palestino-israéliennes qui ont redémarré sur l'initiative du président américain Barack Obama.

Les deux parties doivent parvenir en un an à un accord-cadre définissant le contenu de la solution définitive du conflit israélo-palestinien, délai fixé par le Quartette de médiateurs internationaux (Russie, USA, UE et Onu) pour le règlement au Proche-Orient, estimant qu'une paix véritable et durable dans la région ne pourrait être obtenue que via des concessions douloureuses des deux côtés.

Cette nouvelle rencontre risque cependant d'être minée par le contentieux sur le gel de la colonisation, car les Palestiniens ont d'ores et déjà prévenu que la fin du moratoire de dix mois des constructions dans les colonies, qui expire le 26 septembre, signifierait la fin du dialogue direct.

D'autre part, M.Netanyahu exige des Palestiniens qu'ils reconnaissent Israël comme l'Etat-nation du peuple juif et qualifie cette reconnaissance de base du futur accord de paix.

Les Palestiniens insistent sur la définition des frontières de leur futur Etat et du statut de Jérusalem, alors que les Israéliens accordent la priorité au problème de la sécurité.

Tout comme la Jordanie, l'Egypte jouera un rôle d'intermédiaire régional à ces pourparlers palestino-israéliens. Le chef de la diplomatie égyptienne Ahmed Aboul Gheit évalue à 50% les chances de succès à ces négociations, en considérant l'arrêt de la colonisation israélienne dans les Territoires comme la condition sine qua non de leur réussite.

Auparavant, la Ligue arabe a approuvé la reprise du processus de paix dans la région, alors le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et plusieurs autres groupes palestiniens sont intervenus contre des négociations directes avec l'Etat hébreu.

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