L'APCE devrait renoncer à se réunir en Géorgie (Moscou)

© RIA Novosti . Vladimir Vyatkin / Accéder à la base multimédiaLe chef de la délégation russe Konstantin Kossatchev
Le chef de la délégation russe  Konstantin Kossatchev - Sputnik Afrique
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En raison de la politique de Tbilissi en matière de visas, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) devrait renoncer à se réunir sur le territoire géorgien, a annoncé jeudi aux journalistes le chef de la délégation russe auprès de l'institution Konstantin Kossatchev.

En raison de la politique de Tbilissi en matière de visas, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) devrait renoncer à se réunir sur le territoire géorgien, a annoncé jeudi aux journalistes le chef de la délégation russe auprès de l'institution Konstantin Kossatchev.

"Personnellement, je considère que l'Assemblée aurait dû renoncer à tenir toute manifestation du Conseil de l'Europe en Géorgie, tant que la politique des visas menée par cette dernière n'est pas revue", a indiqué le responsable aux journalistes.

La réunion de la Commission des questions juridiques et des droits de l'homme de l'APCE devait se tenir les 16 et 17 septembre dernier en Géorgie. Toutefois, la partie géorgienne a refusé le 10 septembre de délivrer un visa d'entrée au député russe Sergueï Markov, qui devait assister à la réunion, ce dernier ayant visité les "territoires occupés géorgiens" (Abkhazie et Ossétie du Sud, ndlr) sans autorisation de Tbilissi. La Russie a donc décidé de boycotter l'événement.

Selon M. Kossatchev cet incident a provoqué un tollé au sein de l'Assemblée.

"Une analyse juridique des circonstances de cette affaire est en cours. D'après les informations dont je dispose, il est peu probable que la position des autorités géorgiennes soit soutenue par l'Assemblée", a ajouté le délégué russe.

"Nous attendons des décisions responsables et équilibrées", a conclu M.Kossatchev.

La Russie a reconnu l'indépendance des anciennes autonomies géorgiennes, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, après l'agression de Tbilissi contre l'Ossétie du Sud en août 2008. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

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