Nucléaire: l'Iran accepte de négocier avec les Six après le 10 novembre - 2

© RIA Novosti . Vladimir Fedorenko / Accéder à la base multimédiaCatherine Ashton, chef de la diplomatie européenne
Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne - Sputnik Afrique
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Le principal négociateur iranien sur le programme nucléaire Saïd Jalili a accepté d'entamer des négociations avec les Six (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) après le 10 novembre, a annoncé Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.

Le principal négociateur iranien sur le programme nucléaire Saïd Jalili a accepté d'entamer des négociations avec les Six (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) après le 10 novembre, a annoncé vendredi Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.

"Commencer la discussion après le 10 novembre lui convient", a-t-elle déclaré devant les journalistes à Bruxelles, se référant à une lettre de Téhéran qu'elle avait reçue le matin.

Il s'agit, selon Mme Ashton, d'une "évolution importante très importante". Elle a dit être en contact avec l'Iran pour se mettre d'accord sur le lieu et l'endroit des négociations.

Les pays occidentaux soupçonnent l'Iran de vouloir se doter de la bombe atomique, ce que nie Téhéran qui parle de programme nucléaire civil.

En 2003 les Six médiateurs internationaux et l'Agence internationale de l'énergie atomique ont entamé un dialogue avec l'Iran visant à le convaincre de suspendre les travaux d'enrichissement d'uranium, capables de porter atteinte au régime de non-prolifération nucléaire.

L'Iran s'est retiré des négociations avec les Six en novembre 2009, après l'adoption par le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'une résolution condamnant le lancement d'un deuxième site iranien d'enrichissement d'uranium à Qom.

Le 9 juin dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a durci les sanctions contre l'Iran, même si Téhéran affirme qu'elles n'ont aucun impact.

Par la suite, les Etats-Unis, l'Union européenne, le Japon, le Canada, l'Australie et la Corée du Sud ont imposé leurs propres sanctions à l'encontre de Téhéran, en interdisant notamment tout investissement dans l'industrie pétrolière, gazière ou pétrochimique du pays.

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