Nucléaire: les Six prêts à négocier avec l'Iran, mais pas en Turquie (médias)

© RIA Novosti . Vladimir Fedorenko / Accéder à la base multimédiaCatherine Ashton
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La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a accepté d'organiser une rencontre entre Téhéran et les six pays médiateurs sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) le 5 décembre, mais pas en Turquie, comme le souhaitaient les Iraniens, ont annoncé vendredi les médias européens.

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a accepté d'organiser une rencontre entre Téhéran et les six pays médiateurs sur le dossier nucléaire iranien (Russie, Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) le 5 décembre, mais pas en Turquie, comme le souhaitaient les Iraniens, ont annoncé vendredi les médias européens. 

Dans la lettre qu'il a adressée mardi à Mme Ashton, la représentante des Six dans les négociations avec Téhéran, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Saïd Jalili, a proposé d'organiser des négociations le 23 novembre ou le 5 décembre à Istanbul.

"Catherine Ashton répondra sans doute à Téhéran d'ici la fin de la journée. Elle acceptera la proposition iranienne d'organiser cette rencontre le 5 décembre, mais pas à Istanbul. La rencontre aura lieu quelque part en Europe, vraisemblablement en Suisse", ont indiqué les médias, citant un porte-parole de l'Union européenne qui a requis l'anonymat.

L'Iran est prêt à reprendre les négociations avec les Six, mais à quatre conditions. Primo, les négociations doivent répondre aux exigences et aux normes de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Secundo, les Six doivent négocier de bonne foi et sans présupposés hostiles. Tertio, ils ne doivent pas faire de bruit en cas d'échec des négociations. Enfin, la quatrième condition exige que les grandes puissances se prononcent sur l'arsenal nucléaire d'Israël.

Depuis 2003, les six pays médiateurs et l'AIEA invitent l'Iran à suspendre l'enrichissement d'uranium qu'ils considèrent comme une menace pour le régime de non-prolifération nucléaire.

Les négociations ont été interrompues en 2009, après que le Conseil des gouverneurs de l'AIEA eut condamné Téhéran pour la construction de sa deuxième usine d'enrichissement.

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