Yémen: Saleh refuse de négocier son départ

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Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a rejeté l'invitation du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à participer à des négociations à Ryad avec l'opposition qui réclame son départ, rapporte l'agence Chine nouvelle (Xinhua).

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh a rejeté vendredi l'invitation du Conseil de coopération du Golfe (CCG) à participer à des négociations à Ryad avec l'opposition qui réclame son départ, rapporte l'agence Chine nouvelle (Xinhua).

"Merci pour votre attachement aux lois constitutionnelles (…). Nous tirons notre force de votre soutien sérieux (…). Nous rejetons cette offre qu'elle émane du Qatar, d'un autre pays du Golfe ou d'un Etat occidental", a déclaré le président Saleh devant ses partisans à Sanaa.

Les monarchies arabes du Golfe - Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Oman, Qatar et Koweït - tentent de convaincre le président yéménite Ali Abdallah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, de quitter le pouvoir, après plus de deux mois de puissantes protestations populaires contre son régime.

Vendredi 18 mars a été la journée la plus sanglante au Yémen depuis le début de la contestation, fin janvier 2011. Plus de 50 personnes ont été tuées et environ 300 autres blessées lors d'une manifestation monstre à Sanaa. Le président Saleh y a réagi, en décrétant l'état d'urgence pour un délai de 30 jours.

Ces derniers mois, plusieurs pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord sont parcourus par un vent de contestation populaire qui a déjà balayé les régimes tunisien et égyptien. Des manifestations antigouvernementales se sont aussi déroulées à Bahreïn, en Syrie et au Yémen où des dizaines de personnes ont été tuées et des centaines d'autres blessées. En Libye, la confrontation entre autorités et insurgés a dégénéré en guerre civile dans laquelle la communauté internationale s'est ingérée.

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