Le chef militaire de la rébellion libyenne, Abdelfattah Younès, a démenti la déclaration du Conseil national de transition (CNT) selon laquelle les insurgés recevaient des armes d'Italie et a présenté ses excuses aux dirigeants de ce pays, a annoncé dimanche l'agence Reuters.
"Nous n'avons reçu d'armes ni d'Italie ni d'aucun autre pays. Il se peut que l'un de nos frères ait mal exprimé son idée. Nous présentons nos excuses à l'Italie au nom du Conseil national", a-t-il indiqué dans une interview à la chaîne de télévision Al-Jazeera.
Samedi, le porte-parole du Conseil national de transition, Abdel-Hafiz Ghoga, avait déclaré lors d'une conférence de presse que les autorités italiennes étaient prêtes à fournir des armes aux détracteurs du régime de Mouammar Kadhafi. Les représentants officiels italiens ont immédiatement démenti cette affirmation.
Le 17 mars, le Conseil de sécurité a voté une résolution prévoyant la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye. Une coalition réunissant plusieurs pays occidentaux a profité de ce document pour intervenir aux côtés des rebelles. Les frappes aériennes sur les troupes du colonel Kadhafi ont débuté le 19 mars. Le 31 mars, l'opération baptisée "Protecteur unifié" a été placée sous le commandement de l'Otan.
