ABM: l'Otan ne considère pas Moscou comme un adversaire

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L'Otan ne considère pas la Russie comme un adversaire dans le cadre du déploiement de son bouclier antimissile (ABM) en Europe, a déclaré mardi à RIA Novosti une source haut placée au sein de l'Alliance.

L'Otan ne considère pas la Russie comme un adversaire dans le cadre du déploiement de son bouclier antimissile (ABM) en Europe, a déclaré mardi à RIA Novosti une source haut placée au sein de l'Alliance.

"Concernant notre bouclier antimissile, il (…) ne possède strictement rien qui soit dirigé contre la Russie. Pour nous, il s'agit de menaces que nous considérons comme réelles. Dans le monde, il y a près de 30 pays qui soit possèdent déjà des missiles balistiques capables de porter les armes de destruction massive, soit seront en mesure de mettre au point de telles technologies dans un avenir proche. Nous ne considérons pas la Russie comme un adversaire", a indiqué l'interlocuteur de l'agence.

Toutefois, il a reconnu que l'Otan n'était pas prête à fournir des garanties juridiques attestant que le bouclier antimissile n'était pas dirigé contre la Russie. Selon lui, ceci est lié aux difficultés techniques que présente l'approbation de ces garanties par l'ensemble de pays membres de l'Alliance.

Début mai, Bucarest et Washington ont parachevé les négociations sur le déploiement en Roumanie d'éléments du futur bouclier antimissile, suscitant les préoccupations de la Russie, qui a indiqué se poser des "questions sérieuses" sur cette nouvelle version du bouclier antimissile américain.

Lundi 16 mai, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a indiqué que la Russie pouvait sortir du traité de désarmement nucléaire START en cas de poursuite du déploiement en Europe des éléments américains de défense antimissile.

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