AIEA-Syrie: rencontre prochaine pour faire la lumière sur le site d'El-Kibar

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L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le gouvernement syrien ont convenu d'une rencontre prochaine pour faire la lumière sur le site d'El-Kibar qu'Israël avait détruit en 2007, soupçonnant qu'il s'agissait d'un réacteur nucléaire, rapportent les médias.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le gouvernement syrien ont convenu mardi d'une rencontre prochaine pour faire la lumière sur le site d'El-Kibar qu'Israël avait détruit en 2007, soupçonnant qu'il s'agissait d'un réacteur nucléaire, rapportent les médias.

Selon le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, la rencontre prévue à Damas les 24 et 25 octobre prochains, a été proposée par les autorités syriennes. M.Amano déclare espérer obtenir de Damas toute l'information sur le site secret de Deir ez-Zor (El-Kibar).

Situé sur les rives de l'Euphrate, le site d'Al-Kibar avait été bombardé en septembre 2007 par l'aviation d'Israël qui l'avait soupçonné d'être un réacteur nucléaire en cours de construction. Dès octobre 2007, les vestiges du site ont été déblayés et un nouveau bâtiment a été érigé. Les inspecteurs de l'AIEA n'ont visité le site qu'une seule fois.

Damas, qui a suspendu sa coopération avec l'AIEA depuis juin 2008 a refusé que des inspecteurs de l'AIEA se rendent sur le site concerné, affirmant toujours qu'Al-Kibar n'est pas un site nucléaire.   

Bien que la Syrie se montre à présent prête à coopérer pleinement avec l'AIEA, celle-ci craint que la situation dans ce pays ne complique sérieusement une telle coopération.

La Syrie est secouée depuis mars par un mouvement de contestation du régime de Bachar al-Assad. Selon l'Onu, la répression de la révolte populaire par les forces de sécurité aurait fait plus de 2.700 morts.

Pour sa part, Damas dément ce chiffre et affirme que près de 700 militaires et policiers ont été tués par des "éléments terroristes armés" et évalue à 1.500 le nombre des victimes des deux côtés.

L'opposition réclame la démission du président Assad et des transformations politiques. Les Etats-Unis, l'Union européenne, la France, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et certains autres pays  appellent le président syrien à partir immédiatement et durcissent leurs sanctions contre son régime.

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