Pilote russe condamné au Tadjikistan: dégradation des relations (Moscou)

© RIA Novosti . Lidiya IsamovaVladimir Sadovnitchi et Alexeï Roudenko
Vladimir Sadovnitchi et  Alexeï Roudenko - Sputnik Afrique
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Moscou estime que la décision de la justice tadjike de condamner le pilote russe Vladimir Sadovnitchi à 8,5 ans de prison portera atteinte aux relations entre les deux pays, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Moscou estime que la décision de la justice tadjike de condamner le pilote russe Vladimir Sadovnitchi à 8,5 ans de prison portera atteinte aux relations entre les deux pays, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.

Un tribunal tadjik a condamné mardi le Russe Vladimir Sadovnitchi et l'Estonien Alexeï Roudenko à 8,5 ans de prison ferme chacun pour contrebande, traversée illégale de la frontière et violation des règles de navigation aérienne.

"Ce jugement porte un grave préjudice aux relations (…) qui existent entre nos pays alliés. Les autorités russes continueront d'apporter l'assistance nécessaire à leur compatriote", lit-on dans le communiqué.

Selon le document, la partie tadjike n'a fourni aucune preuve témoignant de la culpabilité des pilotes.

"Les chefs d'accusation étaient fondés sur des conjectures et des suppositions gratuites. La partie tadjike a délibérément violé les normes internationales en vigueur", a constaté la diplomatie russe.

MM. Sadovnitchi et Roudenko plaident non coupables.

Selon les médias, deux Antonov An-72 russes pilotés par Vladimir Sadovnitchi et Alexeï Roudenko ont décollé de Kaboul pour Kourgan-Tubé (Tadjikistan), après avoir livré une aide humanitaire à l'Afghanistan. Tous les deux avaient auparavant reçu l'autorisation de traverser la frontière tadjike. Or, au moment où il s'approchait de la frontière, Vladimir Sadovnicthi est entré en communication avec un contrôleur aérien de Kourgan-Tubé qui lui a dit qu'aucune autorisation n'avait été donnée et que les deux appareils devaient revenir à Kaboul.

Comme cela était impossible faute de carburant, Vladimir Sadovnitchi, soucieux d'assurer la sécurité des membres d'équipage et de l'avion, a demandé l'autorisation d'effectuer un atterrissage forcé à Kourgan-Tubé. Le pilote du second avion en a fait autant.

L'autorisation obtenue, les deux An-72 se sont posés sans incident. Néanmoins, immédiatement après l'atterrissage, les pilotes ont été interpellés, puis mis en examen.

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