Libye: 7.000 détenus privés de protection juridique (Onu)

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Les nouvelles autorités libyennes détiennent près de 7.000 personnes privées de protection juridique, pour la plupart originaires de l'Afrique subsaharienne, annonce un rapport du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon publié jeudi par les médias occidentaux.

Les nouvelles autorités libyennes détiennent près de 7.000 personnes privées de protection juridique, pour la plupart originaires de l'Afrique subsaharienne, annonce un rapport du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon publié jeudi par les médias occidentaux.

"Si les prisonniers politiques détenus par le régime Kadhafi ont été relâchés, on estime que 7.000 détenus sont actuellement retenus dans des prisons ou des centres de détention improvisés, la plupart sous le contrôle de brigades révolutionnaires", lit-on dans le rapport.

Ces prisonniers, indique le rapport, "sont privés de toute garantie juridique en l'absence d'une police et d'une justice en état de fonctionner".

Selon le rapport qui se réfère aux défenseurs des droits de l'Homme, les opposants au régime de Kadhafi ne faisaient lors du conflit pas de distinction entre les mercenaires pro-Kadhafi, venus des pays avoisinants, et le reste des Africains travaillant en Libye sans lien avec les activités militaires.

Le rapport fait également mention d'informations selon lesquelles des détenus ont été torturés, des prisonnières sont surveillées exclusivement par des hommes, des enfants sont enfermés avec des adultes et des personnes visées uniquement en raison de la couleur de leur peau.

Le rapport a été rédigé en prévision d'un débat sur la Libye programmé lundi prochain au Conseil de sécurité de l'Onu.

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