Syrie: la majorité des victimes étaient des partisans du pouvoir (Assad)

© RIA Novosti . Seguei GuneevBachar al-Assad
Bachar al-Assad - Sputnik Afrique
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La majorité des victimes des affrontements qui se poursuivent en Syrie depuis plus de neuf mois étaient des partisans du pouvoir, des soldats et des policiers, a déclaré le président syrien Bachar al-Assad dans une interview à la chaîne de télévision américaine ABC News.

La majorité des victimes des affrontements qui se poursuivent en Syrie depuis plus de neuf mois étaient des partisans du pouvoir, des soldats et des policiers, a déclaré le président syrien Bachar al-Assad dans une interview que la chaîne de télévision américaine ABC News a diffusée mercredi.

"La majorité des personnes qui ont été tuées étaient des partisans du régime, et non l'inverse", a affirmé M.Assad dans sa première interview pour un média occidental depuis le début des manifestations antigouvernementales en mars dernier.

Le président syrien a aussi nié avoir donné l'ordre à l'armée et à la police de réprimer la contestation.

Nous ne tuons pas notre population. Aucun gouvernement dans le monde ne tue son propre peuple, à moins d'être mené par un fou", a souligné le président Assad.

Selon lui, la majorité des morts est l'œuvre de "criminels", d'"extrémistes religieux" et de "terroristes" liés avec Al-Qaïda qui se sont mêlés à des manifestants pacifiques.

M.Assad a toutefois concédé que certains policiers et militaires, loyaux au régime, auraient pu aller trop loin, en ajoutant que tous ceux qui outrepassaient leurs prérogatives étaient poursuivis en justice.

"Il y a une différence entre une répression politique délibérée et quelques erreurs commises par certains responsables. Il y a une grande différence", a-t-il relevé.

Le président syrien a également annoncé son intention de mener des réformes démocratiques dans le pays.

"Nous n'avons jamais prétendu être un pays démocratique. Nous ne sommes que dans la voie des réformes, surtout depuis les neuf derniers mois. L'établissement d'une démocratie absolue demande beaucoup de temps et de détermination", a reconnu M.Assad.

Evoquant les sanctions dont la Ligue arabe menace la Syrie, le président syrien a dit ne pas trop s'en préoccuper.

"Nous sommes visés par des sanctions depuis trente, trente-cinq ans. Ce n'est pas quelque chose de nouveau", a-t-il expliqué.

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