Rien ne prouve l'existence d'une composante militaire du programme nucléaire iranien, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov dans une interview accordée à la chaîne télévisée Rossia 24.
"Nous disposons de données avérées indiquant l'absence d'informations fiables sur l'existence d'un volet militaire. Il n'y a pas de preuves de l'existence d'une composante militaire du programme nucléaire iranien", a indiqué le vice-ministre.
Selon lui, "il faut lever les doutes qui persistent par la voie de négociations. A cet égard, il est crucial que l'Iran poursuive une coopération intense avec l'AIEA".
Le diplomate a ajouté que l'Iran admettait des observateurs internationaux sur ses sites nucléaires.
"En août, en plus des inspections régulières, ils ont invité un groupe d'inspecteurs de l'AIEA à visiter plusieurs sites très sensibles. En novembre, ils ont de nouveau invité un groupe d'inspecteurs de l'AIEA à inspecter les sites nucléaires iraniens. Nous estimons que les Iraniens ont fait preuve d'une approche responsable et de bonne volonté. Nous espérons que les invitations ne resteront pas sans réponse", a conclu le vice-ministre.