Génocide arménien: l'Azerbaïdjan exhorte le Sénat français à être objectif

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En cas d'adoption par le Sénat français de la loi pénalisant la négation du génocide arménien par la Turquie ottomane en 1915, le rôle de la France en tant que médiateur dans le conflit du Haut Karabakh sera mis en question, a annoncé vendredi un communiqué adopté par le parlement azerbaïdjanais.

En cas d'adoption par le Sénat français de la loi pénalisant la négation du génocide arménien par la Turquie ottomane en 1915, le rôle de la France en tant que médiateur dans le conflit du Haut Karabakh sera mis en question, a annoncé vendredi un communiqué adopté par le parlement azerbaïdjanais.

"L'adoption de cette loi fera douter de l'objectivité de la France en tant que pays co-président du groupe de Minsk de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargé du règlement pacifique du conflit du Haut-Karabakh", lit-on dans le communiqué.

A cet égard, les membres du Milli Mejlis (parlement azerbaïdjanais) exhortent leurs collègues français à faire preuve "d'objectivité et de sensibilité" lors de l'examen de la proposition de loi.

Le document souligne qu'en cas de  l'adoption de cette proposition de loi "résultant de volontés malveillantes de certains groupes politiques et de lobbyistes ethniques, elle ne pourra qu'entacher l'autorité de la France aux traditions démocratiques".

Le texte approuvé jeudi 22 décembre  par l'Assemblée nationale  prévoit une peine d'une année de prison et 45.000 euros d'amende pour toute négation du génocide arménien commis dans l'Empire ottoman.

Les massacres et déportations d'Arméniens entre 1915 et 1917 ont fait plus de 1,5 million de morts selon les Arméniens,  de 300.000 à 500.000 selon la Turquie, qui récuse la notion de génocide reconnue notamment par la France, le Canada et le Parlement européen.

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