Les USA appellent à boycotter le pétrole iranien (Obama)

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Les Etats-Unis ont promis de recourir à des sanctions unilatérales pour contraindre les pays étrangers à renoncer aux achats de pétrole iranien, a indiqué le président Barack Obama dans une lettre adressée à la secrétaire d'Etat américaine et aux ministres de l'Energie et des Finances.

Les Etats-Unis ont promis de recourir à des sanctions unilatérales pour contraindre les pays étrangers à renoncer aux achats de pétrole iranien, a indiqué le président Barack Obama dans une lettre adressée à la secrétaire d'Etat américaine et aux ministres de l'Energie et des Finances. 

"Je continuerai de contrôler la situation pour amener le marché à s'adapter à la réduction des achats de brut et de produits pétroliers iraniens", a affirmé le locataire de la Maison Blanche, après avoir rappelé que les pays producteurs de pétrole étaient en mesure de compenser cette réduction.

Il y a deux mois, le Congrès américain a accordé à l'administration le droit de décréter des sanctions unilatérales supplémentaires contre les institutions financières et les entreprises étrangères signant des marchés avec l'Iran.

Cette démarche avait pour but de contraindre les Etats étrangers à renoncer aux livraisons pétrolières iraniennes et, par là même, à réduire le financement de l'économie de la République islamique.

Pratiquant la politique de la carotte et du bâton, Washington "récompense" les pays qui acceptent de marcher sous sa houlette. Ainsi, le 20 mars dernier, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton a annoncé que la Maison Blanche était "revenue sur sa décision" d'appliquer des sanctions contre 11 pays et leurs sociétés financières qui avaient renoncé de bonne grâce aux achats de pétrole iranien. Il s'agit notamment de la Belgique, de la République tchèque, de la France, de l'Allemagne, de la Grèce, de l'Italie, du Japon, des Pays-Bas, de la Pologne, de l'Espagne et de la Grande-Bretagne.

Mme Clinton a dans le même temps souligné que ces sanctions n'avaient été levées que pour 180 jours. Passé ce délai, les Etats-Unis examineront encore une fois si ces pays répondent ou non aux conditions émises par Washington.

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