Gabala: pas question de transférer les données du radar aux USA (Lavrov)

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Il ne s'agit pas pour le moment de transférer aux Etats-Unis des données quelconques du radar de Gabala dans le cadre de la coopération en matière de défense antimissile, a indiqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite à Bakou.

Il ne s'agit pas pour le moment de transférer aux Etats-Unis des données quelconques du radar de Gabala dans le cadre de la coopération en matière de défense antimissile, a indiqué mardi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite à Bakou.

"Quant à la défense antimissile, il ne s'agissait pas tellement d'une utilisation conjointe (du radar, ndlr), mais plutôt d'un schéma qui permette l'accès, basé sur la réciprocité, aux données du radar de Gabala et du nouveau radar sur le territoire de la Russie pour le suivi conjoint des éventuelles menaces balistiques", a déclaré M.Lavrov, répondant aux questions des journalistes.

Et d'espérer que l'administration américaine, décidée à développer leur projet de bouclier antimissile en Europe, finirait par entendre les préoccupations de la Russie et s'engagerait dans un dialogue sur différentes options.

"Le principal est que le travail soit conjoint", a ajouté le ministre.

Signé en 2002, le contrat de bail russo-azerbaïdjanais sur le radar de Gabala expire le 24 décembre 2012. La Russie souhaite la prolongation du contrat jusqu'en 2025. Début mars, le quotidien russe Kommersant rapportait, en référence à des sources au sein des ministères russes de la Défense et des Affaires étrangères, que l'Azerbaïdjan exigeait d'augmenter le bail annuel du radar de 7 millions de dollars actuels à 300 millions de dollars.

Mis en service en 1985, le radar de Gabala a été un élément important de la défense antiaérienne soviétique. Il est capable de détecter les tirs de missiles balistiques et de croisière dans un rayon de 6.000 km, en définissant leurs trajectoires et le temps de vol jusqu'à la cible à détruire.

Selon Moscou, les radars russes de Gabala, en Azerbaïdjan, et d'Armavir (territoire de Krasnodar,  Russie) pourraient faire partie du futur bouclier antimissile européen.

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