Une guerre contre l'Iran possible dès cette année (député russe)

S'abonner
Le président de la commission des affaires internationales de la Douma, Alexeï Pouchkov, estime que l'évolution actuelle de la situation autour de l'Iran risque de provoquer des hostilités dès cette année.

Le président de la commission des affaires internationales de la Douma, Alexeï Pouchkov, estime que l'évolution actuelle de la situation autour de l'Iran risque de provoquer des hostilités dès cette année.

"Si la situation relative à l'Iran évolue selon le scénario le moins favorable, et nous avons de fortes raisons de penser qu'il en sera ainsi, la Douma (chambre basse du parlement russe) examinera une déclaration portant sur la situation iranienne. Plusieurs scénarios sont actuellement à l'étude, y compris un «scénario militaire». A en juger d'après les déclarations de certains Etats, ce scénario est de plus en plus probable", a déclaré vendredi M. Pouchkov à la Douma lors d'une table ronde consacrée à la situation autour de l'Iran.

Le parlementaire a souligné que la Russie excluait l'intervention militaire comme moyen de résoudre le problème iranien.

Selon M. Pouchkov, le scénario militaire, loin d'apporter une solution à ce problème, ne ferait que l'aggraver.

L'Occident reproche à l'Iran de vouloir se doter de l'arme nucléaire sous couvert du programme nucléaire qu'il prétend réaliser à des fins pacifiques. Téhéran rejette ces accusations, affirmant que ses recherches nucléaires ont pour seul objectif de satisfaire les besoins du pays en électricité.

A l'heure actuelle, la République islamique fait l'objet des sanctions instaurées par quatre résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. Certains pays et organisations ont en outre adopté des résolutions exigeant que l'Iran garantisse la transparence et le caractère pacifique de son programme nucléaire.

Le chef de la diplomatie bahreïnie, cheikh Khalid bin Ahmed al-Khalifa, a déclaré jeudi au quotidien japonais Asahi Shimbun que les Etats-Unis et les monarchies arabes du Golfe s'étaient mis d'accord pour créer un système commun de défense antimissile. Ce système servira visiblement à intercepter des missiles iraniens à grande portée comme ceux testés début janvier lors des manœuvres navales dans le Golfe.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала