Syrie: l'opposition accuse Damas de violer le cessez-le-feu

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L'opposition syrienne a accusé les autorités du pays de ne remplir que "partiellement" leurs engagements concernant le cessez-le-feu, ont annoncé jeudi les médias internationaux, se référant à Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil national syrien (CNS).

L'opposition syrienne a accusé les autorités du pays de ne remplir que "partiellement" leurs engagements concernant le cessez-le-feu, ont annoncé jeudi les médias internationaux, se référant à Bassma Kodmani, porte-parole du Conseil national syrien (CNS).

Mme Kodmani a déclaré aux journalistes à Genève que les troupes gouvernementales et les véhicules blindés lourds n'avaient pas quitté les villes syriennes.

"L'accord de cessez-le-feu n'est respecté que partiellement. Pour nous, il est évident que cet accord suppose le retrait de tous les véhicules blindés lourds. Cela ne s'est pas produits", a indiqué la porte-parole du CNS.

Elle a également fait savoir que depuis la cessation des hostilités, les forces gouvernementales ont tué au moins trois personnes à Idlib et Hama.

L'accord de cessez-le-feu entre les troupes gouvernementales et les groupes armés de l'opposition syrienne est entré en vigueur jeudi 12 avril à 6h00 heure locale (3h00 UTC), conformément au plan de règlement du conflit proposé par l'émissaire de l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan. Depuis l'arrêt des affrontements, aucun accrochage n'a été signalé.

Outre le cessez-le-feu, le plan prévoit le lancement d'un dialogue politique et le retrait des forces gouvernementales des villes syriennes. Il réaffirme également la nécessité de libérer les prisonniers politiques et de fournir une aide humanitaire aux régions affectées par les combats.

Le plan Annan a été soutenu à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU le 21 mars dernier.

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