En finir avec la crise syrienne? Les chances sont faibles (experts russes)

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Le processus de paix en Syrie est dans l'impasse. Mais il existe encore des chances de réconcilier les camps en conflit, et il faut en profiter, estiment les experts russes.

Le processus de paix en Syrie est dans l'impasse. Mais il existe encore des chances de réconcilier les camps en conflit, et il faut en profiter, ont estimé mercredi les experts russes lors d'une table ronde multimédia "La Syrie: deux ans de conflit armé" tenue par RIA Novosti.

La condition posée par l’opposition syrienne pour dialoguer avec le pouvoir - la démission du président Bachar al-Assad – conduit à une impasse, selon Vitali Naoumkine, directeur de l'Institut d'études orientales. "Mais il n'existe aucune autre solution que l'entente et la trêve", a-t-il déclaré.

Le conflit "se propage dans les pays voisins comme au Liban" et il ira "jusqu'en Jordanie et en Irak". "Les chances de parvenir à une trêve sont faibles mais elles existent: il faut les utiliser. Pour cela les acteurs étrangers doivent trouver un terrain d'entente", a ajouté M.Naoumkine.

Veniamine Popov, directeur du Centre de partenariat des civilisations (à l'Université des relations internationales de Moscou (MGIMO) auprès du ministère des Affaires étrangères), a également reconnu qu’il fallait trouver une issue à l'impasse syrienne, y compris par le dialogue. Selon lui, "plus vite le contact sera établi, plus de vies syriennes pourront être sauvées". Il remarque également que le conflit en Syrie approchait du "seuil d'une catastrophe".

Le représentant du Conseil national syrien d'opposition, Omar Chaar, qui a participé à la table ronde, a déclaré que les membres de l'opposition n'étaient pas opposés au dialogue avec Assad. "Nous voulons que ce dialogue assure une transition du régime autoritaire vers un régime démocratique", a conclu M.Chaar.

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