Une série d'explosions a frappé lundi l'Irak, faisant au moins 27 morts des dizaines de blessés, rapporte la presse occidentale se référant à des sources policières.
Cinq véhicules piégés ont sauté dans des quartiers à dominance chiite de Bagdad, la capitale. En outre, deux déflagrations ont retenti dans la ville de Bassora, dans le sud de l'Irak.
Ces attaques s'inscrivent dans le sillage des violences qui secouent depuis plusieurs semaines l'Irak, où la tension reste extrêmement vive entre les deux principales communautés musulmanes du pays - sunnites et chiites.
Le bilan des victimes de la semaine dernière s'élève à près de 140 morts, chiites comme sunnites. Quant au mois d'avril, avec plus de 700 morts et 1.633 blessés, il a été le mois le plus sanglant depuis 2008.
Sous Saddam Hussein, les sunnites occupaient les principaux postes dans les structures d'Etat du pays. Après l'invasion armée des Etats-Unis en 2003 et le renversement de Saddam Hussein, les sunnites ont perdu leur position dominante sous la pression des chiites qui ont occupé les postes clés, dont celui de premier ministre.
