Syrie: l'Irak avance une initiative de règlement de la crise

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Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, qui est hostile à l'idée d'une intervention militaire étrangère en Syrie, a avancé mercredi une initiative de règlement de la crise syrienne.

Le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki, qui est hostile à l'idée d'une intervention militaire étrangère en Syrie, a avancé mercredi une initiative de règlement de la crise syrienne.

"Nous sommes catégoriquement opposés à une ingérence militaire sous le prétexte de sanctionner l'emploi d'armes chimiques. Dans le même temps, l'Irak condamne l'utilisation d'armes chimiques par qui que ce soit", a indiqué M.Al-Maliki à la télévision.

Le premier ministre irakien a proposé d'instaurer un cessez-le-feu en Syrie, d'arrêter les livraisons d'armes aux deux parties en conflit et de chasser les combattants étrangers du sol syrien. Il a appelé les pays arabes à ne pas mettre leur territoire à la disposition des Etats souhaitant lancer une opération militaire en Syrie.

Par ailleurs, M.Al-Maliki a appelé d'une part l'ONU à poursuivre son enquête sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, et d'autre part à contraindre les autorités et l'opposition syriennes à entamer des négociations soumises à un calendrier strict. Ces négociations doivent permettre d'élaborer une "feuille de route" des élections libres et de dresser la base d'un transfert pacifique du pouvoir.

"Nous espérons que nos amis arabes et les parties en conflit syrien étudieront cette initiative qui est destinée à préserver l'Etat et protéger le peuple syrien, ainsi qu'à garantir la sécurité et la stabilité dans la région", a conclu M.Al-Maliki.

Le premier ministre irakien avait antérieurement eu plusieurs entretiens téléphoniques avec des dirigeants américains pour les dissuader d'attaquer la Syrie.

La semaine dernière, le président américain Barack Obama a déclaré avoir décidé de porter une frappe contre la Syrie suite à l'attaque chimique du 21 août dernier dans une banlieue de Damas qui aurait fait, selon la Coalition nationale de l'opposition syrienne, plus de 1.400 morts. Quelque temps après, M.Obama a annoncé le report de l'opération qui devait d'abord être approuvée par le Congrès.

Washington attribue la responsabilité de l'attaque chimique au régime du président Bachar el-Assad. Les autorités syriennes démentent toute implication dans cet événement, déclarant que l'armée n'a jamais recouru aux gaz de combat.

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