Syrie/attaque chimique: Human Rights Watch accuse Damas

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L'ONG internationale Human Rights Watch a accusé les autorités syriennes d'avoir employé le 21 août dernier des armes chimiques en banlieue de Damas, lit-on mardi sur le site de l'organisation basée aux Etats-Unis.

L'ONG internationale Human Rights Watch a accusé les autorités syriennes d'avoir employé le 21 août dernier des armes chimiques en banlieue de Damas, lit-on mardi sur le site de l'organisation basée aux Etats-Unis.

"Les preuves disponibles donnent tous les motifs de croire que les forces gouvernementales syriennes portent la responsabilité des attaques chimiques perpétrées dans deux banlieues de Damas le 21 août 2013. Ces attaques, qui ont fait des centaines de morts, dont de nombreux enfants, parmi la population civile, auraient de toute évidence été réalisées à l'aide d'un gaz de combat, très probablement le sarin", indique l'organisation.

La situation en Syrie a atteint sa "phase critique" le 21 août, lorsque les médias ont fait état d'une attaque chimique présumée menée par les autorités syriennes près de Damas. Le régime d'Assad ayant, selon l'administration américaine, "franchi la ligne rouge" pointée par Washington durant l'été 2012, Barack Obama espère obtenir le feu vert du Congrès US afin de lancer une opération militaire en Syrie.

Le chef de la diplomatie russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a appelé lundi la Syrie à placer ses arsenaux chimiques sous contrôle international. Damas a accepté cette proposition qui, selon Moscou, permettrait d'éviter une frappe militaire américaine.

Lundi soir, le président Obama a déclaré que Washington était prêt à reporter son opération militaire contre le régime de Damas en cas de succès de l'initiative en question.

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