Soudan du Sud: arrivée des premiers renforts (Onu)

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Les premiers renforts de maintien de la paix sont arrivés au Soudan du Sud pour protéger la population locale, a annoncé aux journalistes à New York le porte-parole des forces du maintien de la paix des Nations unies, Kieran Dwyer.

Les premiers renforts de maintien de la paix sont arrivés vendredi au Soudan du Sud pour protéger la population locale, a annoncé samedi aux journalistes à New York le porte-parole des forces du maintien de la paix des Nations unies, Kieran Dwyer.

"Un contingent de 72 policiers bangladais, venu de République démocratique du Congo, est arrivé dans la capitale sud-soudanaise Djouba", a déclaré M.Dwyer.

Selon ce dernier, il s'agit d'une partie des 5.500 casques bleus et policiers des Nations unies qui seront envoyés au Soudan du Sud conformément à la demande du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon, approuvée par le Conseil de sécurité.

M.Dwyer a précisé que les policiers bangladais "allaient jouer un rôle essentiel pour maintenir la paix et la sécurité" sur les bases de l'Onu au Soudan du Sud où 63.000 personnes ont trouvé refuge depuis le début des combats entre les rebelles et les forces du gouvernement qui auraient déjà fait plus de 1.000 morts.

Le 24 décembre, le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution qui fait passer le plafond autorisé des effectifs militaires de la mission de l'Onu au Soudan du Sud (MINUSS) à 12.500 soldats. Le nombre de policiers va atteindre 1.323 hommes contre 900 auparavant.

Des affrontements au Soudan du Sud ont éclaté dans la nuit du 15 au 16 décembre dans la capitale du pays, Djouba. Le président Salva Kiir a alors évoqué une tentative de coup d'Etat et accusé l'ancien vice-président Riek Machar d'être à l'origine de la rébellion.

Commandés par Machar, les rebelles se sont emparés de plusieurs villes situées dans des régions riches en pétrole. Le 20 décembre, l'ambassadeur sud-soudanais en Russie, Shol Deng Alak, a fait savoir lors d'une conférence de presse à RIA Novosti que le conflit était une tentative de coup d'Etat et non une confrontation entre les tribus Nuer et Dinka.

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