Les manifestations contre les violences policières organisées samedi à Nantes et à Toulouse à la mémoire de l'écologiste Rémi Fraisse ont dégénéré en troubles de masse, rapportent les médias occidentaux.
Le 26 octobre dernier, le militant écologiste de 21 ans a trouvé la mort lors d'une action de protestation contre un projet de retenue d'eau menée dans la région Midi-Pyrénées. D'après les données préliminaires, le jeune homme a été tué par l'explosion d'une grenade assourdissante jetée par la police dans la foule de manifestants.
Selon les médias, les manifestations de samedi se sont soldées par au moins cinq blessés chez les manifestants et trois parmi les policiers, l'un touché par une bouteille d'acide. Au total, 21 protestataires ont été interpellés à Nantes, et 13 autres à Toulouse.
Le premier ministre Manuel Valls a condamné "avec fermeté" les violences commises les qualifiant d'"insulte à la mémoire de Rémi Fraisse". Le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve a pour sa part réprouvé des "exactions" et des "débordements inacceptables".
Le président français François Hollande a auparavant promis de contrôler personnellement le déroulement de l'enquête sur les circonstances de la mort de Rémi Fraisse.
