Nucléaire iranien: un accord possible en l'absence d'exigences excessives (Téhéran)

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Un accord historique dans le dossier nucléaire iranien est possible à moins que les grandes puissances ne formulent des "demandes excessives", a annoncé mardi le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, arrivé à Vienne pour l'ultime volet des négociations avec les Six médiateurs pour le programme nucléaire (Russie, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Allemagne).

Un accord historique dans le dossier nucléaire iranien est possible à moins que les grandes puissances ne formulent des "demandes excessives", a annoncé mardi le ministre iranien des Affaires étrangères Javad Zarif, arrivé à Vienne pour l'ultime volet des négociations avec les Six  médiateurs pour le programme nucléaire (Russie, Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Allemagne).

"Si on parvient à une solution comprenant les intérêts de la nation, on parviendra à un accord. Si à cause des demandes excessives de l'autre partie, on ne parvient pas à un résultat, le monde comprendra que la République islamique a cherché une solution, un compromis et une entente constructive et qu’elle ne renonce pas à ses droits et à la grandeur de la nation", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne.

Ce nouveau volet de négociations se déroulera dans la capitale autrichienne du 18 au 24 novembre.
Aux termes de l'accord intermédiaire conclu le 24 novembre 2013 à Genève, l'Iran et les six médiateurs internationaux devaient élaborer avant le 20 juillet un document définitif garantissant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée graduelle des sanctions décrétées contre Téhéran. Or, ce délai n'a pas été respecté. L'accord intermédiaire ne pouvant pas rester en vigueur pendant plus d'un an à dater de sa signature, le document définitif doit être élaboré le 24 novembre 2014 au plus tard.

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