La Russie, meilleur allié de l'Europe (écrivain français)

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Le président russe Vladimir Poutine applique des règles qui vont à l'encontre des desseins politiques des Etats-Unis, ce qui lui vaut d'être traité en ennemi, alors qu'en réalité, la Russie est le meilleur allié de l'Europe, estime le journaliste et écrivain français Guillaume Faye dans son blog.

Le président russe Vladimir Poutine applique des règles qui vont à l'encontre des desseins politiques des Etats-Unis, ce qui lui vaut d'être traité en ennemi, alors qu'en réalité, la Russie est le meilleur allié de l'Europe, estime le journaliste et écrivain français Guillaume Faye dans son blog.

Tout en comparant Poutine à de Gaulle, l'idéologue de la Nouvelle Droite affirme que le président russe "défend une vision gaullienne de l'Europe et du monde".

"Il se heurte logiquement à l'hégémonie de Washington et des pays anglo-saxons et, comme en son temps le Général de Gaulle, il est présenté comme un danger et un ennemi. Pourtant, c'est notre meilleur allié", constate M. Faye.

"Le monde de Poutine n'est pas «sans règles», au contraire, il est «avec des règles». Le monde sans règles est celui  de la politique étrangère US  depuis le bombardement de la Serbie par l'Otan et l'affaire du Kosovo", affirme l'écrivain.

Pour ce dernier, Vladimir Poutine est un véritable chef d'Etat qui place le destin de son pays avant sa carrière personnelle.

Selon M. Faye, l'absence de l'Onu dans la résolution de la crise ukrainienne est totalement inadmissible. Que ce soit dans le cas du Kosovo ou lors des guerres en Irak, l'Onu est reléguée au second plan en violation de sa Charte et des traités internationaux.

"L'Onu est remplacée par l'unilatéralisme américain et son impérialisme décomplexé", affirme l'écrivain français.

Evoquant la politique de l'Union européenne, Guillaume Faye estime que cette dernière s'est mise à l'écart, laissant les Etats-Unis régler à sa place les problèmes relatifs à l'Europe.

"Plutôt que d'être indépendants et forts afin de régler tranquillement avec la Russie, dans une «Maison commune», tous les problèmes continentaux qui peuvent se poser (comme l'Ukraine), nous avons préféré nous soumettre à Washington, ce faux protecteur, pour régler nos affaires à notre place", conclut Guillaume Faye.

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